Pourquoi KUKA et SAP ont-ils conclu un partenariat?
A première vue, tout le monde est très heureux sans l'industrie 4.0. C'est pourquoi l'industrie attend et n'investit pas massivement, car les effets de la numérisation sont comparativement faibles.
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Elle se trouve dans le hall 10 sur le site de l'usine d'Augsbourg : une cellule de fabrication dans le département d'usinage interne de KUKA. SAP et KUKA étudient comment la numérisation industrielle peut réussir dans la production continue. Ce faisant, les entreprises poursuivent un objectif clair dans le cadre de leur partenariat : préparer la production industrielle à des défis et des cas d'utilisation encore inconnus aujourd'hui - et ce, de la manière la plus tangible possible, à l'aide d'une vitrine Industrie 4.0 commune dans un environnement de production réel.
" Les processus industriels fonctionnent bien aujourd'hui, la maintenance fonctionne. Mais : aucune conclusion révolutionnaire n'a pu être tirée des données collectées jusqu'à présent ", explique le Dr Christian Liedtke, responsable des alliances stratégiques et expert en numérisation chez KUKA. Avec son collègue Bastian Jehl, il traite quotidiennement de sujets tels que la connectivité du cloud, la gestion des actifs et le jumeau numérique.
A première vue, tout le monde est très heureux sans l'industrie 4.0. C'est pourquoi l'industrie attend et n'investit pas massivement, car les effets de la numérisation sont comparativement faibles.
Cette attitude change radicalement dès qu'une machine subit un dommage inattendu, s'immobilise, que les performances ne sont plus adaptées ou que les chaînes d'approvisionnement se rompent. C'est alors que l'industrie 4.0 devient intéressante.
Quel que soit le défi à relever et quels que soient les machines ou les composants actifs dans l'environnement des robots industriels. "Pour surmonter les problèmes, il est nécessaire de collaborer avec des systèmes logiciels de niveau supérieur. Et c'est exactement sur cela que repose le partenariat entre KUKA et SAP en tant que fournisseur de systèmes logiciels.
C'est pourquoi nous travaillons ensemble pour développer une base capable de résoudre ces problèmes", explique Alexandra Altermann, Strategic Partnerships Industry 4.0 et Digital Supply Chain chez SAP.
Bastian Jehl, ingénieur en solutions IIoT chez KUKA, travaille sur la manière dont Industrie 4.0, Smart Factory et la connectivité du cloud peuvent être mises en pratique.
"La vitrine commune avec SAP dans notre site de production sera la première mise en œuvre de SAP AIN avec un robot KUKA. Un autre objectif est l'évaluation conjointe de nouveaux business models", déclare Bastian Jehl. Ce qui est particulier dans cet exemple de transformation numérique, c'est la manière dont il a été mis en œuvre : Parce que le point de départ était une production en cours et non une installation de test. L'application IIoT est mise en œuvre avec des composants qui sont déjà en service depuis un certain temps.